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Née au cœur des côteaux du Layon en Anjou, Evelyne Michel a toujours baigné dans une ambiance familiale auprès d’artisans : un arrière-grand-père tisserand et un autre forgeron, un grand-père ébéniste et surtout un père original, artiste plus qu'artisan. Menuisier ébéniste aussi c'est le cep de vigne qu'il a pris comme flambeau et qui l'a entrainée vers un monde créatif. Très jeune, certains jours Evelyne Michel était participante active dans l’atelier paternel et d'autres, plus contemplative, les yeux rivés sur celui de son voisin, sculpteur et professeur aux Beaux-Arts d'Angers.
Dans son métier de professeur des écoles, elle a pu transmettre aux jeunes enfants son plaisir de créer, l’utilisation de techniques diverses pour dessiner et a conçu et mené des projets artistiques.
Car très jeune, cette artiste a suivi des cours de dessin puis, venue vivre en région parisienne elle a pu perfectionner son dessin de modèle vivant pendant 4 ans aux Beaux-Arts de Paris, apprendre des techniques avec des artistes différents et ainsi trouver son chemin d’équilibre entre l’école avec les enfants et son atelier.
Aujourd'hui, elle a laissé l'Education Nationale pour aller jusqu'au bout d'une recherche libre et insatiable, en vivant souvent près des Alpes.
Démarche artistique
A la naissance de ce besoin d'expression plastique on retrouve dans ses œuvres un fil rouge qui serpente. Peindre des rizières, longtemps, puis des vignes, plus proches de son univers d'enfance c'était montrer que le décor graphique naturel l'interpelle. C’est à ce moment-là la peinture à l’huile son médium unique. Sur ces lignes qui ondulent se greffent, un peu plus tard, les silhouettes de la montagne.
Il lui faut suivre une ligne : le bord d'une rizière, un rang de vigne, un chemin de randonnée, une trace de ski...
Sur ses chemins de liberté, représenter la montagne a été plus facile d’abord avec un support papier rouge et des pastels à l’huile. Plus léger, c’est l’encre qu’elle a aussi choisie donnant un ton aérien et l’amenant vers des paysages oniriques.
Ses paysages colorés sortent facilement du réalisme. Ses encres, souvent petites, recrée un monde où se blottir. Avec des pastels, elle ajoute des détails, gomme et modifie ses débordements d’encre.
La cordée est pour elle une belle image de partage collectif qui rejoint aujourd'hui ses dernières œuvres. Les fils de couture tracent des liens sur le papier. Les lignes cousues redessinent d’autres horizons et laissent une vie dans ce milieu montagnard qu’elle veut protéger. La nature y reste reine !